Chouette hulotte

Strix aluco (Linné, 1758)

Ordre des Strigiformes
Famille des Strigidae
Genre Strix

Longueur : 37 – 39 cm

Envergure : 90 – 100 cm

C’est la chouette la plus répandue dans notre région et en Europe et la seule espèce de rapace nocturne à occuper les espaces citadins.

Chouette assez grande avec une grosse tête ronde et un corps d’aspect massif.

Plumage brun, roux ou gris, taché et rayé de brun foncé sombre tacheté de blanc avec des raies pâles sur la tête.

Une excellente vision et une ouïe remarquable : Les yeux situés frontalement sur une large face facilitent la vue binoculaire nocturne nécessaire pour situer exactement les distances. Leur taille procure la luminosité nécessaire la nuit. L’ouïe, servie par des orifices situés derrière les plumes entourant les yeux, est également excellente.

Vol : En vol bas : larges ailes arrondies aux battements assez vifs ou un peu abaissés dans de longs glissés.

Nocturne, on peut cependant la surprendre en plein jour se reposant dissimulée par le feuillage des arbres.

Cri : portant très loin à la faveur de la nuit, son cri est très identifiable. C’est le type même de cri ayant nourri notre enfance et un peu le symbole de nos oiseaux de nuit. Il suffisait alors de joindre les deux mains en y ménageant une cavité à travers laquelle on soufflait très fort en respectant le rythme du chant … On peut le schématiser par un (ou) hoû-ou grave, sonore, puis un silence et une long ou, ou-ou-ou … tremblé.

Famille de chouette hulottes. La nichée comportait 3 jeunes qui deviendront autonomes vers trois mois environ.
Photographie Jean-Noël Latroyes- 30 avril 2024 - Filain (Haute-Saône)
Famille de chouette hulottes. La nichée comportait 3 jeunes qui deviendront autonomes vers trois mois environ.
Photographie Jean-Noël Latroyes- 30 avril 2024 – Filain (Haute-Saône)
Deux jeunes chouettes hulottes encore au nid. L'arrivée des adultes qui leur apportent principalement des rongeurs est annoncée par un long cri spécifique que guettent les jeunes en répondant sur le même ton.
Photographie Jean-Noël Latroyes- 30 avril 2024 - Filain (Haute-Saône)
Deux jeunes chouettes hulottes encore au nid. L’arrivée des adultes qui leur apportent principalement des rongeurs est annoncée par un long cri spécifique que guettent les jeunes en répondant sur le même ton.
Photographie Jean-Noël Latroyes- 30 avril 2024 – Filain (Haute-Saône)
Cette jeune chouette hulotte, sortie trop tôt du nid (peut-être poussée par ses deux frères/ou sœurs ?) s'était réfugiée dans un prunier. Son histoire se termine bien néanmoins malgré les risques de prédation assez probables. Recueillie pour une nuit, restaurée avec une souris subtilisée au chat de la famille qui en a pris soin, elle repartira le lendemain en s'élançant depuis une haute "lucarne", vers son destin de rapace.
Photographie Jean-Noël Latroyes- 30 avril 2024 - Filain (Haute-Saône)
Cette jeune chouette hulotte, sortie trop tôt du nid (peut-être poussée par ses deux frères/ou sœurs ?) s’était réfugiée dans un prunier. Son histoire se termine bien néanmoins malgré les risques de prédation assez probables. Recueillie pour une nuit, restaurée avec une souris subtilisée au chat de la famille qui en a pris soin, elle repartira le lendemain en s’élançant depuis une haute « lucarne », vers son destin de rapace.
Photographie Jean-Noël Latroyes- 30 avril 2024 – Filain (Haute-Saône)
Deux jeunes guettant l'adulte qui les approvisionne (principalement en rongeurs). L'accostage est majestueux pour ce bel oiseau d'un mètre d'envergure environ.
Deux jeunes guettant l’adulte qui les approvisionne (principalement en rongeurs). L’accostage est majestueux pour ce bel oiseau d’un mètre d’envergure environ. Photographie Jean-Noël Latroyes- 30 avril 2024 – Filain (Haute-Saône)

Reproduction : Les Hulottes commencent à nicher dès mars, pondant deux à cinq œufs sur les détritus jonchant le fond d’un trou. La femelle couve dès la ponte du premier œuf et chacun d’eux exige vingt-huit à trente jours d’incubation. Le mâle apporte des petits rongeurs, des musaraignes et même des petits oiseaux au nid. Les jeunes sont indépendants à cinq semaines, mais le succès de la nichée dépend grandement des nourritures disponibles. Pendant trois mois, ces jeunes restent dépendants des parents, puis ils doivent se défendre seuls. En hiver, la mortalité est importante parmi les jeunes.

Jeune chouette hulotte réfugiée dans un prunier. 
Photographie Jean-Noël Latroyes- 30 avril 2024 - Filain (Haute-Saône)
Jeune chouette hulotte réfugiée dans un prunier.
Photographie Jean-Noël Latroyes- 30 avril 2024 – Filain (Haute-Saône)

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