Cette nouvelle rubrique inaugure les récits « coups de cœur », nourris d’émotions que l’on peut quelquefois ressentir très fort lorsqu’on est en contact étroit avec la nature et que les secondes passent très vite, trop vite …
Jeunes mésanges à longue queue
Hier, au hasard d’une promenade le long de l’Ognon, j’ai suivi le chant joyeux des mésanges à longue queue qui formaient des petites bandes et s’amusaient dans les buissons. Ces deux jeunes mésanges faisaient une pause sur une branche. Il n’y avait plus alors qu’à déclencher …
Les CHOUETTES HULOTTES de FILAIN
En ce début de mai 2024 trois jeunes chouettes hulottes viennent de prendre leur envol dans le village et vont entamer, nous l’espérons, une belle vie de rapace.
Çà n’a pas été sans mal. En effet, mardi 30 avril, un premier jeune, peut-être poussé du nid par son frère (ou sa sœur), avait fini sa course perchée dans un prunier en contrebas, hésitant visiblement à se relancer dans la grande aventure de la liberté. Restée suspendue à une branche jusqu’à jeudi, et sans doute refroidie par ce premier essai, la jeune chouette était hésitante pour la reprise son vol car il lui manquait certainement de la hauteur pour mener à bien l’opération. Un de ses parents surveillait la situation et continuait à communiquer avec elle par cris, tout en approvisionnant en rongeurs les deux autres petits rapaces restés au nid.
Mais devant les risques liés à un orage s’annonçant très menaçant (grêle annoncée) et ceux toujours possibles d’une prédation (par un chat, un mustélidé ou même un faucon), il est décidé de mettre la chouette du prunier en sécurité pour la nuit en la déplaçant sur le bord d’une ouverture dans le pignon de la maison voisine, à plus de 10 mètres de hauteur. Elle est également nourrie, notamment avec une souris. Le lendemain, la chouette s’est envolée, ainsi que celle restée au nid. La troisième a depuis également quitté le nid.
Saluons la bonne volonté de Bernard, le propriétaire de la maison hébergeant le nid. Perpétuant ainsi une longue tradition du village de Filain consistant à accueillir les rapaces (diurnes ou nocturnes), fidèles alliés des agriculteurs, il leur offre un espace devenu rare de nos jours où l’engrillagement des accès est devenu monnaie courante.
Remercions également chaleureusement Sylvie et Hervé qui ont offert l’hospitalité et mis en sécurité la chouette malchanceuse tombée du nid.
Les martins-pêcheurs de l’étang
article du 10 août 2023 – Jean-Noël Latroyes
J’aime bien observer les martins-pêcheurs. Ces oiseaux magnifiques n’ont pas grand chose à envier aux «belles espèces exotiques» venant profiter de la belle saison chez nous, comme les guêpiers, les rolliers, les huppes fasciées, ou encore les loriots. Les « martins » eux, sont plutôt sédentaires et affrontent les aléas de notre climat toute l’année. Membres permanents de notre environnement, on peut les apercevoir, rasant à vive allure la surface des rivières ou des étangs.
La couleur « bleu-électrique » du dos et le rouge de la face ventrale, les rendent facilement repérables. En dépit de ses courtes ailes, le martin se déplace pourtant avec beaucoup de célérité, ce qui complique un peu son observation.
L’idéal est de l’observer au repos, quand il fait une pose sur un de ses perchoirs, par exemple. Sa présence, peut être associée à un milieu environnemental en bonne santé, car il est dépendant d’un milieu aquatique sain, lui fournissant le menu fretin, base de son alimentation.
Ce jour de début juillet 2023, autour d’un petit étang situé en pleine zone boisée, bien préservé des aménagements humains et bien dissimulé par de hautes herbes, j’admire depuis une heure environ, un fascinant ballet de martins qui évoluent à une vitesse folle au-dessus de l’eau.
Je suis un peu en retrait de la berge et j’aime à penser que ma présence, même si elle est perçue par les animaux, est du moins tolérée. C’est le genre d’endroit un peu oublié du monde, où la nature montre son vrai visage et où visiblement, les animaux s’y sentent bien.
En approchant du plan d’eau principal, on perçoit d’abord un grand remue-ménage aquatique évoquant des baigneurs se jetant à l’eau sans ménagements, en provoquant de grands effets sonores. En réalité, ce sont d’énormes carpes qui se projettent en l’air brièvement et retombent lourdement dans l’eau. Leur taille avoisine certainement un mètre pour les plus grosses et je ne serais pas étonné qu’elles barbotent depuis des décennies dans cet espace qui leur va si bien.
Si on n’est pas attentif à se dissimuler, on risque de déranger un ou deux hérons cendrés, le bec dans l’eau, à la recherche de nourriture. Très susceptibles, ils s’envoleront un peu plus loin en émettant un concert de grognements de protestations caractéristiques.
Selon les saisons, on peut aussi y admirer les bergeronnettes grises et les bergeronnettes de ruisseaux avec leur belle couleur jaune, ainsi que bien d’autres espèces aquatiques locales.
Un bel oiseau, au dessous très blanc et le dessus grisâtre, de la taille d’un gros merle noir, monté sur de hautes pattes un peu verdâtres, fouille la vase avec son grand bec. Je ne le connais pas encore, mais j’ai appris un peu plus tard qu’il s’agissait d’un chevalier cul-blanc.
Des loriots ont entamé une conversation au sommet des grands résineux et déroulent inlassablement leur belle phrase musicale douce. Ils émettent aussi des cris beaucoup moins harmonieux, vraisemblablement des signaux d’alarme.
Le sauvetage d’un jeune martin-pêcheur
Je pourrais contempler les martins-pêcheurs pendant des heures, bien dissimulé derrière un buisson, pour ne surtout pas les perturber. L’idée du jour consiste à profiter simplement de ce petit paradis. J’ai quand même emmené mon appareil photo, au cas où un martin bienveillant ferait une pause et me permettrait de lui «tirer le portrait». Il ne faut surtout pas insister en allant le traquer car il pourrait mal le prendre et déserter les lieux. Il vaut mieux donc être patient ou renoncer.
Ce jour-là, la chance doit être avec moi car je réussis facilement quelques belles photos de martins, malgré un léger contre-jour que je n’aurais pu éviter qu’en entrant dans l’eau au côté des grosses carpes qui continuent leur « floc-floc » et se retournent prestement dans l’eau. Je ne suis pas assez courageux pour ça et je me demande même si, parmi les carpes, il ne pourrait pas y avoir aussi des silures … Mais « ça ne tient pas », car les silures auraient décimé les carpes depuis belle lurette, ce qui n’est pas le cas.
Devant moi, à cinq mètres tout au plus, un beau martin-pêcheur adulte, tenant un petit poisson encore frétillant dans son bec, disparaît un peu plus loin derrière un bouquet d’aulnes dont les branches basses plongent dans l’eau. J’imagine qu’il va nourrir sa descendance cachée dans un beau nid douillet à proximité. Mais il revient en tenant toujours sa proie et repasse ainsi devant moi plusieurs fois de suite. Ce comportement anormal m’intrigue et je me demande si ce n’est pas moi qui l’inquiète, mais il n’a pas pu me repérer.
16H44 Je me déplace dans le plus grand silence en profitant de la couverture boisée et parviens ainsi à une centaine de mètres de l’objet de son insistance. Il s’agit en fait de la partie émergée d’un tronc d’arbre cassé au milieu de la zone marécageuse. Le martin est posé dessus et agite vers le bas le petit poisson maintenu fermement dans son bec … Je suis très loin de la scène et j’installe sur son pied mon appareil photo équipé d’un gros téléobjectif pour essayer de comprendre ce qui se passe là-bas.
Je vois alors nettement un deuxième martin-pêcheur, plus petit, à mi-hauteur du tronc, agitant une aile. Il attend probablement qu’un de ses parents le nourrisse. C’est un peu particulier comme nid. Il est sûrement impatient d’ingurgiter le poisson que l’adulte au-dessus de lui essaie en vain de lui transmettre. Mais le jeune ne semble pas pouvoir bouger autre chose que l’aile gauche et si j’interprète bien la situation, il aurait la tête en bas. Il s’est probablement coincé dans cette position inconfortable. Le martin-parent repart une nouvelle fois avec le poisson. Il doit être dépassé par cette situation inhabituelle très critique.
Je sais bien qu’il faut interférer le moins possible dans les comportements animaux, mais dans ce cas extrême, il y a un danger de mort certain et imminent pour cet infortuné oiseau. Profitant de l’absence du parent, je me rapproche un peu plus de la scène. Parvenu à une vingtaine de mètres, je perçois maintenant des cris plaintifs provenant de la petite victime. Continuant mon approche, je m’enfonce lentement et inexorablement dans l’épaisse couche mi-liquide de sédiments. J’éprouve maintenant de grandes difficultés pour extirper mes deux chaussures de ce piège et je finis par admettre que mes seuls moyens d’intervention sont trop limités pour être efficaces.
18H00 Je décide alors de déclencher une sorte d’opération de secours pour libérer ce pauvre oiseau.
Je retourne à ma voiture en une dizaine de minutes seulement en fonçant à travers les broussailles, malgré l’encombrement de mon matériel photo et au prix de quelques écorchures sur les mollets. Sur le chemin du retour, j’échafaude un plan de secours que j’espère rapide à mettre en œuvre.
De retour à Filain, je vais demander de l’aide à mes voisins et amis, Patrick et Alice, tous deux associés de longue date à la défense de la cause animale. Patrick est absent, mais Alice n’a pas besoin d’écouter longuement mes arguments et prend les choses en main. Elle parcourt sa grande maison à la recherche d’accessoires pouvant être utiles pour se déplacer dans ce contexte de « marais-mouvants ». Cuissardes, bidons pour faire office de flotteurs, cordes, un grand tabouret pour faire un appui sans s’enfoncer, tout y passe ! Un petit bateau gonflable ou une planche à voile auraient été bien utiles, mais nous n’en avons pas sous la main. J’emporte de chez moi quelques accessoires également et nous repartons à l’étang.
20H00 Nous apercevons de la digue un héron cendré, perché sur le sommet du tronc où est coincé « notre martin-pêcheur ». Il s’envole en nous apercevant, mais nous pressons l’allure en pensant tous deux à la même chose. Ce héron a-il pu faire du mal au petit martin ?
Sur place, avec son équipement improvisé, Alice commence sa progression vers la partie semi-liquide qui m’avait arrêté. Sa méthode est efficace et l’utilisation du tabouret, sur lequel elle prend appui à chaque pas, s’avère concluante finalement.
20H07 Le petit martin est libéré de sa position inconfortable. Le héron, probablement dérangé par notre arrivée, l’a épargné finalement. Alice le tient dans dans sa main et le ramène dans la zone ferme de la berge.
Manifestement, il est sonné après les heures passées la tête en bas et montre peu de réactions. Mais au bout de quelques minutes pourtant, son œil s’anime un peu et le pauvre rescapé reprend de la vigueur. Coincé ainsi la tête à l’envers depuis 4 heures minimum, il n’aurait certainement pas pu passer la nuit dans ces conditions. Alice veille sur « son protégé » pendant que je fais un peu le ménage sur le théâtre des opérations, en extirpant les branches ayant servi à sécuriser le chemin d’accès dans ce sol si mou.
L’oiseau reprend de l’assurance et semble récupérer de plus en plus. Une question essentielle se pose alors. Nous l’avons sauvé d’une mort certaine dans l’immédiat, mais que pouvons-nous encore faire pour lui ? Il ne doit pas être loin de l’autonomie, mais saura-t-il se débrouiller si il ne retrouve pas ses parents ? Imprégné de l’odeur humaine, sera t-il rejeté par les siens ?
Il faut maintenant prendre une décision rapidement sur le sort de cet oiseau. Le choix fait peut être lourd de conséquences. La nuit tombera bientôt, le jeune martin récupère bien.
Plutôt que de l’extraire de son milieu natal et de tenter une hypothétique réintroduction après une période d’observation, nous préférons lui laisser la possibilité de retrouver immédiatement sa famille. Perché sur une branchette d’un arbre sec englué dans l’étang, à quelques mètres de l’arbre qui le retenait prisonnier, son père ou sa mère, si ils le désirent, n’auront aucun mal à le retrouver. Malgré l’heure tardive, on entend d’ailleurs encore des cris caractéristiques de martins adultes qui rasent inlassablement la surface de l’étang.
20h00 Après une dernière photo, nous laissons donc le petit rescapé seul, en espérant que les choses prennent un tournant plus positif pour lui.
Cette nuit, nous aurons plus d’une pensée particulière pour ce petit oiseau qui ne demande qu’à vivre.
Le lendemain, n’y tenant plus, je retourne sur les lieux à la levée du jour, vers 05h30 du matin …
Notre protégé n’est plus sur sa branche. Aucune plume de martin-pêcheur, preuve d’un carnage de prédateur toujours envisageable, n’est observable à proximité. En faisant le tour du plan d’eau pour avoir un peu de recul et un angle différent sur la scène, je distingue le poitrail rouge et le bleu électrique des plumes d’un jeune martin perché dans un aulne à 5 mètres de hauteur. Il n’y a pas plus de 10 m entre « l’arbre-prison » et sa position actuelle, mais il a fallu voler pour l’atteindre et cela présage d’une bonne évolution de la situation.
Je patiente encore environ une heure en espérant qu’un adulte prenne en charge le petit rescapé, mais une fois encore, je dérange peut-être par ma présence et décide de faire confiance à la nature en rentrant chez moi.
En début d’après-midi, je retourne une nouvelle fois sur les lieux et constate que le jeune n’est plus là. Trois adultes parcourent l’étang mais je n’aperçois pas de jeune, ni isolé, ni accompagné.
Le lendemain matin, je vois plusieurs adultes faisant des allers et retours avec des poissons dans le bec, ainsi que quelques jeunes. Je réalise quelques photos et me plaît à penser que notre jeune martin a pu continuer de vivre …
Afin de ne pas troubler la quiétude du propriétaire des lieux, nous ne dévoilerons pas la localisation précise de l’étang.
Merci pour l’accueil de cette personne qui a su conserver l’équilibre naturel de cet endroit magnifique et pour sa bienveillance lors de mes séances de photos.
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L’Effraie des clochers et Vincent …
article du 06 juillet 2023
Au printemps 2021, Vincent effectue ses travaux habituels dans l’exploitation familiale, le GAEC des sapins, juché en haut d’une colline dominant le village de Trevey (commune de Dampierre-sur-Linotte – Haute-Saône). Il est frôlé soudainement par un grand oiseau de couleur claire qui le surprend par son envergure, surtout dans un espace fermé comme une étable. Il comprend vite qu’un oiseau s’est introduit dans les lieux et cherche une issue vers le dehors et la liberté. Il s’agit d’une chouette effraie, un rapace qui porte bien son nom. Quand elle n’effraie pas de pauvres humains, on l’appelle aussi la «Dame blanche», c’est déjà plus sympathique et à bien la regarder, ça lui va assez bien …
Ce beau rapace finit par se familiariser avec les lieux et ses occupants.
Les semaines passent ainsi et Vincent et ses proches prennent alors l’habitude de côtoyer cet oiseau qui trouve finalement ses marques dans l’étable et se prend vite au jeu de «surveiller» les vaches, du haut de ses perchoirs.
Des photographies très originales sont ainsi réalisées. On y voit par exemple la chouette perchée sur une enceinte musicale (j’ai omis de demander à Vincent quel programme musical passait ce-jour-là, mais il paraît que diverses études très sérieuses ont démontré que de la musique calme, passée aux animaux améliore leur productivité en les relaxant).
Très attentif à la sécurité et au confort animal, Vincent lui fabrique avec des cartons un dispositif pour qu’elle ne risque pas d’être aspirée par le puissant système de ventilation installé dans ses bâtiments. Précaution qui a porté ses fruits car on ne déplorera aucun volatile blessé.
De temps à autre, une deuxième chouette est aperçue à proximité de ses bâtiments. Ces deux-là forment peut-être un couple ?
Le 26 mai 2021, Vincent examine attentivement chaque recoin de l’étable, et découvre des œufs au-delà d’un étroit passage, maintenu ouvert par un aide pendant ses investigations.
Huit beaux œufs de couleur claire sont posés à même le sol, selon l’usage chez les chouettes effraies. Les nids sont toujours rudimentaires chez cette espèce car on suppose qu’à l’origine, avant de se rapprocher de l’homme et de ses bâtiments, les effraies devaient nicher de manière sommaire dans des rochers.
Veillant à reconstituer du mieux possible le passage d’accès au nid pour en interdire l’accès aux prédateurs, Vincent poursuit ses activités les semaines suivantes, sans plus jamais retourner voir le nid.
Au fil du temps, les apparitions de la chouette se font de plus en plus rares. On ne peut s’empêcher de pencher qu’elle couve, puis alimente ses jeunes (peut-être avec l’aide du mâle aperçu de temps à autre dans les parages ?)
Les jours reprennent leur cours avec les travaux de printemps et d’été.
Le 5 août 2021, Vincent revoit encore la belle Dame blanche, mais les photographies exceptionnelles réalisées dans l’étable seront les dernières.
Depuis, plus de nouvelles de l’animal, mais on espère qu’il a pu mener à bien toute sa nichée et qui sait, un jour, Vincent a peut-être croisé un superbe rapace issu d’un des huit œufs qu’il gardera longtemps en mémoire…
Jean-Noël Latroyes
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Rencontre fortuite et bienheureuse avec une famille de pics épeiche …
par Véronique Monniotte-Dargent
article du 15 juin 2023
En promenade dans les bois de Dampierre, des piaillements continus et insistants ont attiré mon attention. Dressant l’oreille, je me suis dirigée vers ces pépiements pour tomber presque nez à bec avec un pic épeiche juvénile. Sortant à peine la tête de sa loge, située à deux mètres du sol, il passait son temps à pousser des cris pour réclamer encore et encore à manger.
Je me suis postée à bonne distance au pied d’un arbre me cachant tout en m’offrant une bonne prise de vue. Planquée à même le sol, j’ai attendu, sans bouger, le retour des parents, mon objectif 600 mm prêt malgré la faible lumière du sous-bois.
J’ai alors assisté au va-et-vient incessant du mâle et de la femelle, se relayant tous les quarts d’heure environ pour nourrir leur progéniture, d’insectes ou de larves.
La loge étant située au bord d’un chemin, j’ai vu passer, au cours de mon observation, un coureur qui ne s’est pas aperçu de ma présence, pas plus de celle du petit pic criant à tue-tête. Je me suis éclipsée entre deux ravitaillements, ravie d’avoir assister au merveilleux spectacle du nourrissage de petit pic …
Les photographies et le texte sont de Véronique Monniotte-Dargent – https://www.vero2dm.com/
Vous aussi, comme Véronique, faites-nous part des observations et des émotions ressenties en parcourant la Nature locale. Nous pourrons peut-être les publier …
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