Eristalis tenax (Linné, 1758)
Ordre des Diptères
Sous-ordre des Brachycera – Brachycère
Famille des Syrphidae – Syrphes
Sous-famille des Eristalinae
Genre Eristalis

Ressemble à un faux-bourdon.
Les deux premières nervures longitudinales se rejoignent avant la marge de l’aile. La troisième nervure longitudinale est anguleuse, en forme de U. Transverse discale vers le milieu de la cellule;
L’identification « in natura » (sans tuer l’animal, à l’aide d’observations ou de photographies est quelquefois difficile, voire impossible, mais c’est la seule que je m’autorise). Je pars du principe qu’il vaut mieux limiter le degré d’identification, plutôt que de tuer un animal. Seule exception : quand l’animal est déjà mort.

On reconnaît le petit lobe particulier de la cellule M1a.


L’Éristale gluante (Eristalis tenax) possède deux bandes de poils verticales et sombres sur les yeux.
Marques jaunes ou orangées à la base de l’abdomen.
Grande bande verticale noire au milieu de la face.
Peut s’observer toute l’année.
Observations à Filain : mai 2022, 25 juin 2022, sur Cinéraire, 06 juillet sur chardon, 27 juillet 2022
Les larves se développent dans l’eau ou la boue (et même les fosses sceptiques !) où elles peuvent respirer grâce à un siphon. Ces larves possèdent une « queue de rat », comme une paille qui leur permet de déporter la prise d’air qui leur est nécessaire pour survivre.

L’imago pratique le vol stationnaire au-dessus de l’eau ou devant les fleurs dont il aspire le nectar.


